Akira (アキラ)
— Katsuhiro Ōttomo
© 1982 – 1990
Status : Terminée
Albums : 13 + 1 H.S. (dans la réédition de Glénat en 1990)
Ma note :
L’histoire
Après qu’une mystérieuse explosion ait ravagé Tokyo en 1982 et causé la troisième guerre mondiale, Neo-Tokyo est renée de ses cendres et est devenue, en 2019, une immense mégapole au gouvernement corrompu. Hantée par des gangs de motards junkies, elle est le théâtre de fréquentes échauffourées entre bandes rivales.
Tetsuo, membre d’un de ces gangs, est victime d’un accident lorsqu’il aperçoit un jeune homme apparu sur l’autoroute comme par magie. Aussitôt, des militaires le capturent et lui font passer des tests en vue de déterminer si, après son contact, il possèderait des pouvoirs psychiques.
Après son évasion, lorsqu’il rentre dans sa bande, il n’est plus le même. L’affable Tetsuo est devenu un individu arrogant voulant prendre la place de chef de gang et tester ses nouveaux pouvoirs grandissants.
Mais ces pouvoirs sont difficiles à maîtriser et risquent de conduire à ce que redoutent le plus les militaires : une nouvelle catastrophe psy comme en 1982. Et lorsque Tetsuo se met en tête de réveiller Akira – le responsable du premier cataclysme – de son sommeil cryogénique, le pire est à craindre…
Mon avis
Mon premier contact avec Akira l’a été par le biais du film d’animation de 1988, adapté et réalisé par Katsuhiro Ōttomo lui-même. Et déjà, à l’époque, ça avait été une véritable claque, un concentré de sense of wonder à la sauce nippone. Avec le manga, le sentiment est toujours le même mais avec une dose supplémentaire d’extraordinaire et de captivant.
C’est ainsi que de 1982 à 1995, Katsuhiro Ōttomo consacrera plus de douze ans de sa vie à créer cette œuvre majeure qui allait laisser une empreinte indélébile dans la culture japonaise.
Akira nous parle donc de l’émergence de pouvoirs psy chez le jeune Tetsuo et ses efforts pour les dominer, sans toutefois vraiment y parvenir, jusqu’à ce qu’il soit submerger et que le seul espoir de Néo-Tokyo réside dans un petit garçon chétif mais si puissant : Akira.
Probablement le meilleur manga que j’ai pu lire à ce jour.
À noter qu’un peu avant Akira, en 1980, Katsuhiro Ōttomo s’attaquait déjà au thème des pouvoirs psy avec l’excellent one-shot Dômu (sous-titré Rêves d’enfants dans l’édition française).
Les albums
Les albums suivants correspondent au découpage de l’intégrale en couleur parue aux éditions Glénat à partir de 1990.
- L’Autoroute (1990)
- Cycle wars (1991)
- Les Chasseurs (1991)
- Le Réveil (1991)
- Désespoir (1992)
- Chaos (1992)
- Révélations (1992)
- Déluge (1992)
- Visions (1992)
- Revanche (1992)
- Chocs (1992)
- Lumière (1994)
- Feux (1995)
- Consécration (1996) : port-folio d’affiches, de croquis, de crayonnés…