Cube 2 : Hypercube (Film, 2002)

Cube 2: Hypercube
— Andrzej Sekula
© 2002

Ma note :

Après le petit succès de Cube en 1997, Andrzej Sekula s’attaque à une suite qui, malheureusement, n’est pas très bien saluée par la critique — à peine la moyenne dans les différents agrégateur d’avis — voire carrément dénigrée en France.

L’histoire

Comme dans la première version, des individus se retrouvent dans une prison cubique dans laquelle chaque salle est susceptible de renfermer un danger mortel et, pour s’en sortir, ils devront faire preuve de prudence, d’ingéniosité et aussi d’un peu de chance.

Mais quelque chose semble ne pas tourner rond. Car il se produit d’étranges phénomènes dans cette version du cube. Les personnages se rencontrent avec eux-mêmes, venant du passé ou du futur ou d’une autre dimension — qui sait ? De plus les salles semblent tomber en décrépitude, imploser de toutes parts, relevant le niveau des périls.

Une course contre la montre s’engage alors pour sortir avant que le cube ne soit détruit…

Mon avis

On prend les mêmes et on recommence !

Pas beaucoup d’originalité dans ce deuxième opus de Cube si ce n’est la dimension temporelle des dangers inhérent au cube. En effet, les personnages se rencontrent — vivants ou morts — avec eux-mêmes venant du passé ou d’un futur possible. Très déroutant pour les protagonistes d’autant qu’il faut toujours faire attention aux risques “classiques” : liquides corrosifs, gaz, fils de découpe aiguisés comme des rasoirs…

Heureusement qu’il y a ces paradoxes temporels pour sauver le film, car sinon je ne verrais pas l’intérêt d’une telle resucée. Mais il vous faudra être familiarisé avec la notion de tesseract et de quatrième dimension^[1]Car un hypercube est un cube dans un espace à quatre dimensions, appelé également tesseract. pour pleinement apprécier le ressort de l’intrigue.

Tiens, ça c’est nouveau !

Et puis la fin est un peu étrange, jetant toutefois un (petit) éclairage sur l’ambiance dans cette société qui a vu naître une telle abomination qu’est le cube.

Bon, on passe quand même un bon moment, le suspense est au rendez-vous, mais il manque ce petit quelque chose qui a fait du premier opus un succès incontestable. Je vous enjoins tout de même à le visionner, ne fut-ce que pour compléter la trilogie qui se terminera par le préquel Cube Zéro qui, lui, vaut vraiment le détour.

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