Esprit S.F.

Culture S.F. F. & F. (Science-Fiction, Fantasy & Fantastique)

Dark City (Film, 1998)

film_Dark CityDark City
— Alex Proyas

© 1998

Ma note :

L’histoire

Tout commence par un meurtre banal dans une chambre d’hôtel de cette cité sombre. John Murdock (Rufus Sewell) se réveille à côté du cadavre d’une femme atrocement mutilée qu’il ne se rappelle pas avoir tué. D’ailleurs il semblerait que s’est l’intégralité de sa mémoire qui lui fait défaut. Mais pas le temps de s’attarder, il lui faut fuir pour échapper à la police s’il en croit le coup de fil anonyme qu’il vient de recevoir.

Lors de sa cavale, il n’aura de cesse de retrouver sa femme, dont il a eu connaissance en fouillant ses papiers, et de semer le mystérieux Dr Schreber (Kiefer Sutherland) dont les intentions ne sont pas claires. D’autant qu’il semble en accointances avec d’étranges personnages en manteaux noirs qui le recherchent également.

Mais qui est-il ? Pourquoi toutes ces personnes le poursuivent-elles ? Plus il en apprend et plus le mystère s’épaissit, la réalité se délitant au fur et à mesure de sa fuite. Sans compter que ses poursuivants semblent dotés de pouvoirs extraordinaires.

Est-il le meurtrier de cette inconnue dans la chambre d’hôtel ?

Mon avis

Sorti en 1998 et réalisé par Alex Proyas (The Crow, I Robot), voilà un film bien singulier, débutant comme un polar noir des années cinquante, s’engouffrant peu à peu dans le fantastique et se terminant dans la plus pure tradition S.F.

Depuis le début, on est happé par l’ambiance sombre de cette cité à la Metropolis (celle de Fritz Lang) qui semble plongée dans d’éternelles ténèbres et, jusqu’à la dernière minute, on est tenu en haleine par les mystères et les révélations qui parsèment le scénario. Tout au long de cette cavale, on ne sait pas qui est le meurtrier et, petit à petit, on s’en moque complètement (jusqu’à ce qu’il dévoile toute son importance) tant le côté fantastique prend le dessus, et on assiste à une mise en scène tirée au cordeau servie par des acteurs excellents.

Bon, inutile de vous préciser à quel point j’ai aimé ce chef d’œuvre (qui a pourtant été un flop au box-office mais qui a reçu un bon accueil de la critique) et je préfère ne pas trop m’étaler de peur de vous en dire trop. Il ne reste plus qu’à vous le procurer et avoir, j’espère, le même plaisir que moi à le visionner.

Citations

Au commencement étaient les ténèbres. Puis vinrent les Étrangers.
Leur race venait du fond des temps. Ils avaient maîtrisé l’ultime technologie, la capacité de modifier la réalité physique par la seule volonté. Ils appelaient cette capacité « syntonisation ». Mais ils mouraient. Leur civilisation déclinait. Ils abandonnèrent leur monde, ils cherchèrent un remède à leur propre mortalité. Leur interminable voyage les conduisit vers un petit monde bleu, dans le coin le plus reculé de la galaxie. Notre monde ! Ils pensait avoir enfin trouvé là ce qu’ils recherchaient.
Je suis le docteur Daniel Paul Schreber. Je ne suis qu’un homme. J’aide les Étrangers à mener leurs expériences. J’ai trahi ma propre espèce.

Premières phrases introductives du film

Récompenses

  • 1998 : Prix du meilleur film au festival du film fantastique d’Amsterdam
  • 1999 : Saturn Award du meilleur film de science-fiction
  • 1999 : Prix Bram Stoker du meilleur scénario
  • 1999 : Prix du public du festival international du film fantastique de Bruxelles

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