Doom
— Andrzej Bartkowiak
© 2005
Ma note :
(Voix caverneuse et très mâle :) Attention vos yeux et vos oreilles, Doom n’est pas un film pour les fillettes. Si vous recherchez un film gentillet avec un scénario bien construit et intelligent, passez votre chemin.
Je suis un peu dur mais le principe du film Doom est exactement le même que celui du jeu éponyme dont il est inspiré : tirer sur tout ce qui bouge… et aussi sur ce qui ne bouge pas, on ne sait jamais !
Vous pouvez donc laisser votre cerveau au vestiaire et admirer les scènes de baston aux armes plus ou moins lourdes dans lesquelles l’hémoglobine et la testostérone coulent à flot.
Synopsis
Sur le site de fouilles archéologiques martien Olduvai de l’U.A.C., une société tentaculaire aux intérêts multiples, toutes les recherches se sont arrêtées et une alerte de niveau 5 a été déclenchée pour une raison inconnue. Le dernier message du Dr. Carmack laisse présager le pire.
Un commando du R.R.T.S. (Rapid Response Tactical Squad), dirigé par Sarge (Dwayne Johnson alias The Rock) est envoyé sur place pour évaluer la menace, l’éliminer à tout prix et récupérer les données des différents centre de recherches.
Mais arrivés sur place, ils pourront constater que la mission ne sera pas de tout repos. Des créatures en tous genres, plus belliqueuses les unes que les autres, hantent Olduvai avec une seule idée en tête : vous dévorer vivant !
Si ces créatures s’échappaient du centre de recherche, la Terre serait menacée !
Mon avis
Comme je le disais en préambule, Doom n’est pas un film qui engendre ou favorise la réflexion.
Cependant, il ne manque pas d’intérêt et, dans son genre — adaptation musclée d’un jeu vidéo assez gore — il est très réussi. L’ambiance claustrophobique est parfaitement rendue et les combats sont rondement menés. Il ressemble, dans ce sens, énormément à un autre film d’épouvante, Resident Evil, dont il reprend les thèmes : un agent mutagène qui transforme les humains en créatures monstrueuses et un environnement clos (un laboratoire aux recherches ultra-secrètes) à l’éclairage souvent en panne.
Bref, je me suis bien éclaté en regardant ce film mais je n’en garderais pas un souvenir impérissable. A réserver aux accros du genre et aux fans de The Rock (Le roi scorpion, Le retour de la momie, San Andreas, Jumanji).
Attention, ce film a été interdit en salle (en France) au moins de 12 ans.
Clins d’œil
Les références au jeu sont évidemment nombreuses, mais j’en ai noté deux plutôt cocasses :
- D’abord cette scène en vision subjective (vers la fin), très « doom-like », dans laquelle on retrouve beaucoup de créatures et d’armes du jeu (tronçonneuse, pistolet, fusil à pompe, fusil automatique, mitrailleuse gros calibre, fusil à plasma). J’avais vraiment l’impression de me retrouver 10 ans en arrière devant mon PC à m’acharner sur la touche “Fire”.
- Les docteurs Carmack et Willits doivent leurs noms à John Carmack et Tom Willits, deux développeurs du jeu.