The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy
— Garth Jennings
© 2005
Ma note :
Synopsis
Lorsqu’il se réveille, Arthur Dent est surpris de voir devant sa porte une armée de bulldozers venus détruire sa maison. Et oui, il faut lire plus attentivement les arrêtés municipaux planqués au fin fond du cadastre : on va construire une nouvelle bretelle d’autoroute et sa maison est sur le chemin.
Ça tombe bien parce que la Terre est justement sur le trajet d’une nouvelle route hyper-spatiale et va être anéantie dans douze minutes. C’est son vieux pote Ford Perfect qui vient lui annoncer. Ah oui, au fait, Ford est un alien de passage sur notre planète et il vient sauver Arthur en lui proposant de faire du vaisseau-stop.
C’est ainsi qu’à l’instant même de la destruction de la Terre — vous auriez dû voir ça… ah ben non, vous êtes mort — Arthur est entraîné dans une folle aventure à travers la galaxie, en compagnie de son ami mais aussi — ô hasard merveilleux — de la femme qu’il aime, Tricia, et qui avait disparu quelques années auparavant, emmenée sur son vaisseau par Zaphod Beeblebrox, le Président loufoque de la Galaxie.
Ils vont devoir échapper aux Vogons, créatures aussi belliqueuses que stupides et procédurières — les gratte-papiers les plus pointilleux de l’univers — et sillonner l’espace pour découvrir l’ultime Question sur l’Avenir, l’Univers et le Reste — dont la réponse est « 42 ».
Mon avis
Attention vos mirettes et vos esgourdes, je n’ai jamais vu un film aussi déjanté.
H2G2 regorge d’idée loufoques et abracadabrantesques — environ dix par secondes — qui vous mène le cerveau par le bout du nez et vous plonge dans l’expectative. A aucun moment vous ne pouvez savoir ce qui va se passer, à moins que vous n’ayez le cerveau aussi tourneboulé que celui de Douglas Adams, le champion incontesté de l’humour S.F.
D’un bout à l’autre, ce film est un assemblage de situations ubuesques, de personnages hauts en couleurs complètement frappadingues — un Président fugueur au cerveau, et à la tête, coupés en deux, un robot hyper-intelligent et hyper-dépressif, des aliens plus idiots et gaffeurs les uns que les autres, un John Malkovitch complètement à la ramasse… — et de technologies absurdes mais parfaitement crédibles dans ce contexte — notamment un vaisseau à propulsion probabiliste qui vous emmène n’importe où… sauf là où vous voulez aller.
Ainsi, j’ai passé un excellent moment, même si je n’ai pas éclaté de rire à chaque instant — il y a quelques lourdeurs — et si j’ai eu du mal, comme dans les livres, à saisir certains traits d’humour typiquement britanniques — un peu comme les Monty Python qui ne me font pas toujours rire.
Alors, si vous n’avez pas peur d’apprendre que nous ne sommes que la troisième espèce intelligente de la planète (la deuxième étant le dauphin et la première… je ne vous le dirais pas) et que de toute manière vous allez mourir dans douze minutes à compter de cette seconde, je vous conseille de vous précipiter sur cet O.F.N.I. (Objet Filmique Non Identifié) et de vous régaler.
Mais surtout, comme le stipule la couverture du guide du routard galactique : « don’t panic ! »
Et n’oubliez pas votre serviette…