I Am Legend
— Richard Matheson
© 1954
Ma note :
L’histoire
Comme chaque jour, c’est le même train-train : brûler les nouveaux cadavres, partir en quête de nourriture et de fournitures, calfeutrer la maison, et surtout rentrer avant la nuit.
Car voyez-vous, en cette année 1976, Robert Neville est le dernier humain encore en vie aux États-Unis… parmi les millions de vampires qui furent des humains. L’épidémie a frappé sans prévenir il y a dix ans et, depuis, les morts vivants hantent les rues et harcèlent notre infortuné pour se repaître de son sang frais.
Mais Robert ne se désespère pas. Il poursuit inlassablement ses recherches pour découvrir l’origine de ce mal étrange, et peut-être un vaccin. Mais ses défenses vacillent. Aura-t-il le temps de terminer son œuvre ?
La puissance du vampire tient à ce que personne ne croit à son existence.
Mon avis
Détrompez-vous, malgré le thème — les vampires — ce roman n’entre pas dans le genre épouvante. On pourrait même le classer dans le courant « hard science ». Car, dans ce livre, le vampirisme n’est pas une affaire de démons et de forces occultes, mais un pur produit de la biologie qui transforme la chimie des êtres vivants et leur donne une soif incontrôlable.
Ce livre est une véritable réussite qui fut adapté au cinéma en 1971 sous le titre Le survivant (The Omega man) et interprété par Charlton Heston, puis en 2007 sous le titre I Am Legend avec Will Smith dans le rôle principal.
Une nouvelle terreur a émergé de la mort, une nouvelle superstition a conquis la forteresse inexpugnable de l’humanité. Je suis une légende.