La Caste des Méta-Barons (B.D.)

La Caste des Méta-Barons
— Alexandro Jodorowsky & Juan Gimenez
© 1992 – 2003

Status : Terminée
Albums : 8 + 1 H.S.

Ma note :

L’histoire

Formé aux techniques de combat les plus pointues, le Méta-Baron ^[1]Vu pour la première fois dans L’Incal. est le guerrier le plus puissant et le plus aguerri de tout l’univers, redouté par tous les combattants.

Mais d’où lui vient sa puissance, son sens aiguisé du combat ?

Suivez donc la genèse de la Caste des Méta-Barons, depuis Othon, le trisaïeul, premier Méta-Baron qui initiera le rituel de mutilation, jusqu’à Sans-nom, le dernier et actuel Méta-Baron.

Mon avis

Déjà dans L’Incal, le Méta-Baron était un personnage haut en couleur, très charismatique et extrêmement puissant, le guerrier parfait et invincible, passé maître dans l’art de tuer son prochain. Il était plus que nécessaire de développer ce qui en a fait le combattant que l’on connait.

Cette série de bandes dessinées est l’archétype du space opera : empire galactique, vaisseaux spatiaux d’une taille parfois colossale, aux armes ultra-puissantes, des batailles épiques menées par des guerriers invincibles… Et là-dedans, les Méta-Barons font office de gardiens des traditions martiales, maîtrisant toutes les techniques qui font d’eux des guerriers hors pairs.

Les traditions

Dans ces traditions, il y en a deux qui se détache de part leur originalité : le rituel de mutilation et le duel à mort.

La première consiste à ce que l’instructeur d’un Méta-Baron — lui-aussi Méta-Baron — le mutile volontairement afin de l’aguerrir. C’est ainsi que Sans-Nom a perdu son oreille. Elle lui a été arrachée par son mentor et il dut rester stoïque, sans faiblesse, durant l’opération.

La deuxième tradition consiste, à la fin de l’instruction d’un Méta-Baron, en un duel à mort entre l’instructeur et l’élève. Ainsi, le nouveau guerrier suprême est encore plus fort que son prédécesseur jusqu’à atteindre l’apogée avec Sans-Nom.

Le dessin

Tout ça ne serait rien sans le dessin absolument fabuleux de Juan Gimenez (Le Quatrième pouvoir), fourmillant de détails, extrêmement réaliste et illustrant à la perfection cet univers et ses guerriers. Il suffit de regarder les armes, les vaisseaux, les paysages, les planètes, pour se convaincre que Gimenez était le dessinateur parfait pour cette série.

Bref, cette série est un must qui trône à une place de choix dans ma bibliothèque.

Les albums

1. Othon le trisaïeul (1992)
2. Honorata la trisaïeule (1993)
3. Aghnar le bisaïeul (1995)
4. Oda la bisaïeule (1997)
5. Tête-d’Acier l’aïeul (1998)
6. Doña Vicenta Gabriela de Rokha l’aïeule (1999)
7. Aghora le Père-mère (2002)
8. Sans-nom le dernier Méta-Baron (2003)

Ajoutez à cela un numéro hors-série : La Maison des ancêtres.

Dans le même univers

• Les Armes du Méta-Baron (one shot)
• Castaka (2 albums, série finie)
• Méta-Baron (8 albums, série en cours)