Les Naufragés d’Ythaq
© 2005-2020 – Scotch Arleston & Adrien Floch
Ma note :
Status : Terminée
Albums : 17
L’histoire
Alors qu’il effectue une croisière de luxe à travers l’espace, le vaisseau Brume de Comète est victime de mystérieuses avaries qui le font s’écraser sur une planète perdue hors de toute route commerciale.
Apparemment seuls survivants du crash, la lieutenant Granite Welgoat, le technicien Narvarth Bodyssey et la riche passagère Callista de Sargamore, belle mais caractérielle, vont rencontrer les habitants primitifs de ce monde nommé Ythaq dont certains, comme Tao et Krurgor, vont les aider à trouver un moyen de quitter la planète et de rentrer chez eux.
Pendant leur périple, ils apprennent que nombre de vaisseaux se sont déjà écrasés auparavant sur la planète et que certains des habitants maîtrisent un des quatre éléments : le vent (maîtrisé par les « zéphirs »), la terre (les « glébeux »), l’eau (les « trempeurs ») et le feu (les brasiers »), ce dernier étant très rare. Fait surprenant, il semblerait que Granite, en arrivant sur cette planète, soit devenu un brasier, le seul qui soit apparu depuis un siècle.
Au fur et à mesure de l’histoire, les trois compagnons et leur « escorte » vont rencontrer moult dangers et apprendre la vérité sur cette mystérieuse force qui pousse les navires à s’écraser.
Mon avis
Pendant une bonne partie de l’aventure, on assiste à un récit du genre Fantasy où les protagonistes sont confrontés à des créatures étranges et à la magie. Puis au fur et à mesure de leur avancée, le récit se transforme, revenant à la Science-fiction en expliquant les tenants et les aboutissants de cette « magie » parfaitement scientifique due à une technologie très en avance sur celle des humains. Après tout, Clarke ne disait-il pas que « toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie ».
Ce mélange de Space Fantasy ne m’était pas familier, mais je doit admettre que la découverte fut heureuse et je suis vite devenu accro à cette B.D.
Ce qui m’a attiré de prime abord fut le dessin : très détaillé, fouillé mais en même temps très simple et agréable à lire, tout en étant très réaliste. Les personnages sont très bien représentés et aisément identifiables. Il ne faut pas oublier – je dois bien l’avouer 🙂 – le côté très sexy des personnages féminins, Callista en tête, qui attise le côté mâle des lecteurs.
Ensuite, le scénario est très bien construit avec une finalité où on apprend tout ce qu’il y a à apprendre sur la planète des Ythes dès la fin de la première saison (tome 9 – L’Impossible vérité), la deuxième saison se déroulant, quant à elle, alors que les personnages sont retournés à la « civilisation » pour parcourir d’autres aventures.
À ce cocktail de succès, il faut ajouter l’humour qui est prépondérant. Pas de grosses vannes bien lourdes mais de la plaisanterie légère, des bons mots subtils et des petites piques entre les personnages. Les références humoristiques aussi sont nombreuses, comme Lanfeust de Troy (aussi de Scotch Arleston), Sacré Graal des Monthy Python, La Machine à explorer le temps…
Toutes ces raisons font que Les Naufragés d’Ythaq trône à une place de choix dans ma bibliothèque, à côté de d’œuvres majeures comme Sillage ou Akira.
Les albums
- Terra incognita (2005)
- Ophyde la génimée (2005)
- Le Soupir des étoiles (2006)
- L’Ombre de Khengis (2007)
- L’Ultime arcane (2007)
- La Révolte des pions (2008)
- La Marque des Ythes (2009)
- Le Miroir des mensonges (2010)
- L’Impossible vérité (2011)
- Nehorf-Capitol transit (2012)
- L’Haleine de l’ogre (2013)
- Les Clefs du néant (2014)
- Glèbes la Singulière (2015)
- Le Joyau du Génie (2016)
- Imperator Express, la caravane de l’étrange (2018)
- Les assiégés de Glèbe (2019)
- La grotte des faces (2020)