Esprit S.F.

Culture S.F. F. & F. (Science-Fiction, Fantasy & Fantastique)

L’Univers de Spock (Bouquin, 1989)

star_trek_st22Spock’s world
— Diane Duane
© 1989

Ma note :

L’histoire

A l’initiative d’un groupe de Vulcains hostiles aux humains et de leurs émotions destructrice qui menaceraient l’intégrité de leur planète, une réunion d’ampleur interplanétaire va se tenir pour prendre une grave décision : la planète Vulcain doit-elle se retirer de la Fédération ?

La question est d’importance pour toutes les races appartenant à cette fantastique organisation, car étant une communauté d’une grande influence en son sein, la défection de Vulcain pourrait signer l’arrêt de mort de la Fédération.

Les représentants les plus éminents de chaque planète sont appelés à venir témoigner et à prendre partie dans cette affaire. Jim Kirk, le docteur McKoy et Spock sont eux aussi conviés. Pour Spock l’importance de la question est de taille. En effet, si Vulcain décide de se retirer, Spock devra choisir entre sa brillante carrière dans Starfleet et un retour définitif sur sa planète natale.

Mon avis

L’univers de Spock est le quatrième roman de Diane Duane dans l’univers de Star Trek, dont elle est devenue une habituée (à ce jour une douzaine de romans ainsi qu’une participation au scénario de l’épisode Where No One Has Gone Before de la Nouvelle génération.)

La trame du roman relate donc le « procès » de la Fédération, dans lequel chaque partie expose ses arguments en faveur ou en défaveur de la sécession de Vulcain, entrecoupé de scènes tirée de l’Histoire de Vulcain.

Le procès permet ainsi d’en apprendre davantage sur la Fédération, ses règles, ses motivations, les races qui la composent et plus particulièrement les Vulcains. Dans la série, les Vulcains sont vus comme une race de créatures très intelligentes qui ont renoncé aux émotions et avancent dans la même direction comme une seul « homme ». Une vision un peu simpliste que la série n’a pas beaucoup approfondi, forgeant les Vulcains dans un seul moule. Dans ce roman, on voit bien que les Vulcains sont des êtres vivants comme les autres, avec leurs contradictions, leurs conflits internes et leurs dissensions. Ce qui, d’une certaine manière, les « humanise » quelque peu.

Cette partie du roman est relativement classique avec ses scènes de discussions, d’actions et de retournements de situations, pour une fin toutefois prévisible.

L’autre dimension du roman, qui intéressera tous les trekkies (et moi le premier), est l’Histoire de Vulcain, avec un grand « H ». Au cours de moments choisis de l’histoire de la planète, on découvre nombres d’éléments sur la culture et le climat de Vulcain : on apprend ainsi les causes de l’aridité extrême de la planète ; on assiste à l’apparition des mutations conduisant, entre autres, au don de télépathie des Vulcains et à leur paupière interne [1]Paupière interne que l’on voit pour la première fois dans l’épisode 1×29 de la série originelle La lumière qui tue (Operation annihilate, 1967). ; on assiste également à une tranche de la vie de Surak, le grand Penseur qui a fondé la philosophie des Vulcains, et à la scission des peuples Vulcains et (futurs) Romuliens.

Pour toutes ces raisons, L’univers de Spock est un excellent roman qui distraira les uns et enchantera les autres par la pertinence des informations « fascinantes » qu’il recueille.

Un des romans que je préfère dans l’univers Star Trek.

Références

Références
1 Paupière interne que l’on voit pour la première fois dans l’épisode 1×29 de la série originelle La lumière qui tue (Operation annihilate, 1967).
Updated: 29 août 2023 — 1 h 44 min
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