Olympus Mons
— Christophe Bec & Stefano Raffaele
© 2017 – 2022
Statut : Terminée
Albums : 9
Ma note :
L’histoire
Alors qu’une mystérieuse Anomalie dans les profondeurs de la mer de Barents retient toutes les attentions, le médium Aaron Goodwin reçoit des visions extrêmement claires de l’intérieur de cet artefact et fait une découverte terrifiante : si on y pénètre, cela déclenchera l’apocalypse à l’échelle de la planète.
L’espoir pourrait provenir de ses prédictions ou peut-être même de ce que découvriront les cosmonautes arrivés peu de temps auparavant sur la planète Mars…
Mon avis
Cette B.D. fut une très agréable surprise découverte un peu par hasard, de la part d’auteurs que je ne connaissais pas. L’histoire est un peu longue à décoller, car il y a beaucoup de personnages et de lieux, mais une fois lancée, elle est passionnante et quasiment chaque page se termine par un cliffhanger.
Le récit commence comme une classique histoire de S.F., et se double d’une sérieuse dose de fantastique. Car, contrairement aux récits d’extraterrestres – oui car il s’agit d’une histoire d’aliens, voire même de premier contact, mais là je ne spoile pas vraiment – auxquels on est habitué, un des deux personnages principaux est un médium, et l’histoire avance en grande majorité grâce à ses visions. Ce qui a été un peu déroutant pour moi au début car je suis assez peu réceptif à ce genre de “pouvoir”. Mais ici, après le premier album, je me suis habitué et je me suis pris à m’intéresser à ce personnage qui subit plus qu’il ne profite de ses capacités.
Autre personnage intéressant, la cosmonaute russe Elena Chevtchenko, qui, assez vite dans le récit, se retrouve seule sur Mars – avec toutes les conséquences psychologiques que cela peut entraîner – et qui, par ses actions et sa position privilégiée, sera la pierre angulaire de cette lutte pour la survie de l’humanité.
La trame du scénario est organisée en petits chapitres, d’une ou de quelques pages, se focalisant sur un lieu particulier et se terminant presque toujours sur un suspense haletant (surtout vers la fin de la série). Ainsi, j’ai toujours eu à cœur de lire la suite et je me rend compte que j’ai bien fait de me procurer les six tomes avant de les lire d’une traite, sans attendre six mois ou plus entre chaque album.
Le seul regret que je peut avoir est la couverture du tome 1 qui dévoile une grande partie du mystère qui entoure les Anomalies, même si on comprend assez rapidement en cours de lecture quelle est leur origine.
Somme toute une bonne série de neuf albums que je vous conseille ardemment.
Albums
- Anomalie Un (2017)
- Opération Mainbrace (2017)
- Hangar 754 (2018)
- Millénaires (2018)
- Dans l’ombre du soleil (2019)
- Einstein (2019)
- Mission Farout (2020)
- Le syndrome de Sheppard (2021)
- Providence (2022)