Star Trek : Discovery (Série TV, 2017)

Star Trek : Discovery
— Bryan Fuller & Alex Kurtzman
© 2017 – …

Status : En cours
Saisons : 4 (55 épisodes)

Ma note :

Alors que Star Trek : Enterprise était terminée depuis 2005, CBS annonça en 2015 qu’ils relançaient la franchise. La nouvelle série s’intitulerait Star Trek : Discovery et prendrait place une dizaine d’années avant la série originelle du capitaine Kirk, avec un nouveau vaisseau et un nouvel équipage.

L’histoire

Cela fait une centaine d’années que les Klingons, ces farouches guerriers d’un empire conquérant, refont surface et finissent par déclarer la guerre à la Fédération.

En disgrâce pour avoir déclencher cette guerre et condamnée à perpétuité, l’officier Michael Burnham (Sonequa Martin-Green) de l’U.S.S. Shenzhou est recrutée par le capitaine Gabriel Lorca (Jason Isaacs) à bord de l’U.S.S. Discovery. Ce qu’il ne dit pas, c’est que le Discovery est doté d’un tout nouveau système de propulsion qui pourrait changer la donne dans ce conflit que la Fédération est en train de perdre…

Mon avis

Avant toute chose, il faut que vous sachiez qu’à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai visionné, pour l’instant, que les deux premières saisons. Donc je ne parlerai pas des saisons trois et quatre. Cela dit, pour l’instant, j’ai bien accroché et je finirai quand j’aurai terminé ST: Picard 🙂

Dans cette nouvelle série, il y a quelques nouveautés qui auront pu en rebuter certains mais qui, pour ma part, ne m’ont pas (trop) dérangé.

Le scénario

Premier point, on sort du schéma narratif classique de la franchise — à savoir un épisode, une histoire — pour raconter une histoire qui se suit tout au long d’une saison. Cela donne une grande profondeur au scénario et aux personnages, mais risque d’en éloigner plus d’un qui n’ont pas forcément envie de suivre épisode après épisode sans en manquer un seul. Moi, j’aime bien, mais ce n’est pas le cas de tout le monde.

Les Klingons

Ensuite, et c’est un des points (très) positifs, les Klingons parlent klingon. Cela m’a agréablement surpris et donne un fond de crédibilité à la série. Il faut lire un peu de sous-titres, mais ce n’est pas grave.

En revanche, leur apparence est déroutante car très différente de celle qui avait été introduite dans ST : The Next Generation et poursuivie dans les séries ultérieures. Je ne comprend pas tellement ce parti-pris car les séries suivant ST:DIS (ST:Strange New Worlds notamment qui en est contemporaine) l’ont conservée^[1]On notera que la série ST:ENT donne une raison, un peu scabreuse — certains diront “ridicule” — pour expliquer l’évolution entre ST:TOS et ST:TNG notamment.. C’est dommage car cela risque de placer la série à la marge et de la déconnecter du reste de la franchise.

L’évolution des Klingons au fil des séries

La technologie

L’aspect le plus déroutant a été la technologie, notamment celle de la propulsion du Discovery, qui est nettement plus avancée que celle de l’Enterprise. Pas très logique pour une série censée se passer avant ST:TOS. Vous me direz qu’il faut bien vivre avec son temps et que c’est bien de sortir des décors en carton-pâte de la série originelle. Tout ce que je dis c’est que ça m’a fait bizarre. M’enfin, c’est après tout la même chose avec ST:SNW et ça ne m’a pas gêné plus que ça. Disons que je suis un vieux grincheux et qu’il fallait bien que je trouve un point négatif 😉

Lien avec la série originelle

Pour l’instant, je n’ai parlé que de la saison 1 dont l’arc narratif est centré sur le conflit entre la Fédération et les Klingons, et… autre chose^[2]Ne comptez pas sur moi pour vous spoiler une grande partie de l’histoire 🙂 .

La saison 2 est, quant à elle, extrêmement jouissive pour tout trekkie qui se respecte. Pourquoi me direz-vous ? Parce que le scénario tisse un lien direct avec la série originelle et plus précisément avec le premier épisode pilote The Cage. En effet, dans cette saison, le Discovery est placé sous le commandement de l’actuel capitaine de l’U.S.S. Enterprise, j’ai nommé Christopher Pike (Anson Mount). D’une part, c’est un véritable plaisir de voir ce personnage accompagné de son équipage notamment “Numéro Un” (Rebecca Romijn) et Spock^[3]Oui, oui, vous avez bien lu, l’elfe au sang vert lui-même ! (Ethan Peck). D’autre part, ces personnages ont tellement plu que la production a décidé de créer une série dérivée, ST:SNW, pour le plus grand plaisir des fans.

Donc…

Ainsi, vous avez du comprendre que j’aime beaucoup cette série et que je ne peux que vous la recommander.

Qapla’ !

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