Star Trek IV : The Voyage Home
— Leonard Nimoy
© 1986
L’histoire
Venue du fin fond de la galaxie, une mystérieuse sonde se dirige droit sur la Terre. À peine s’est-elle mis en orbite qu’elle émet un signal puissant en direction des océans qui endommage toutes les infrastructures et provoque des dérèglement climatiques catastrophiques menaçant toute civilisation sur la planète. Mais que faire lorsqu’on ne comprend même pas le message du messager ?
Loin de là, Spock, en rééducation sur Vulcain après sa résurrection, découvre que le message est à destination d’une espèce animale depuis longtemps disparue sur Terre : la baleine à bosse. Si la sonde continue à émettre son message destructeur, c’est que personne n’est là pour répondre.
Ainsi, pour l’amiral Kirk et ses compagnons, une seule solution s’impose : remonter le temps et aller cherche une baleine à ramener au XXIIIe siècle pour qu’elle puisse répondre au message. Mais arrivés sur place, ils devront se rendre à l’évidence que trouver une baleine n’est pas une mince affaire et qu’adapter un Oiseau de Proie klingon pour le transport d’un tel animal n’est pas chose aisée.
Mon avis
Une fois de plus, après ST III, Leonard Nimoy se place derrière la caméra pour réaliser un film atypique dans l’univers Star Trek.
En effet, fait unique dans l’histoire de la franchise Star Trek, ce film est surtout une comédie plutôt qu’un long métrage de science-fiction pure et dure. On est loin des batailles spatiales contre des ennemis toujours plus puissants. Ici, l’humour est omniprésente et le fait de ramener une baleine dans le futur n’est qu’un prétexte à des situations comiques et anachroniques.
Donc, au programme, des situations burlesques où nos amis sont confronté à la réalité de ce XXe siècle : Spock et ses réactions face à un groupe de punk et leur musique tonitruante ; Le docteur McCoy face à la médecine « du Moyen-âge » ; Scotty et ses déboires face à un ordinateur qui date « de la préhistoire » ; et enfin Pavel Chekov qui doit collecter des photons gamma dans le réacteur nucléaire d’un certain U.S.S. Enterprise 🙂
De plus, on retrouve bien l’alchimie entre les personnages, notamment entre Spock et McCoy, qui était totalement absente dans le premier opus cinématographique ou peu développée dans ST II et ST III, et qui nous manquait depuis la série originelle.
Nul doute que je passe toujours un agréable moment en regardant ce film que je ne peux que vous le conseiller si vous voulez passer une bonne soirée sans vous prendre la tête.