Star Trek : Picard
— Alex Kurtzman
© 2020 – 2023
Status : Terminée
Saisons : 3 (30 épisodes)
Ma note :
L’histoire
Vingt ans après les évènements qui se déroulèrent dans le film Star Trek : Némésis, l’amiral Picard coule une paisible retraite dans son domaine viticole français de La Barre lorsqu’une jeune femme, Dahj, qui vient juste de subir une tentative d’assassinat de la part d’un commando Romulien, se présente à lui pour requérir son aide.
Revoilà donc notre Jean-Luc à la recherche de la sœur de Dahj, ce qui va le mener aux quatre coins de la galaxie jusqu’à un cube Borg — le seul qui ait jamais été capturé et désactivé — avec un équipage des plus hétéroclites.
Mais l’objet de sa quête n’est pas réellement ce qu’il semble être…
Mon avis
Depuis l’annonce du lancement de la production de Star Trek : Picard, je ne pouvais pas cacher mon impatience et ma fébrilité. Mes attentes étaient énormes et je dois dire que, dès le premier épisode, je me suis régalé, même s’il y a quelques longueurs et un peu de verbiage. Les effets spéciaux sont époustouflants — que de progrès en vingt ans — le rythme est généralement soutenu, le scénario est très bon et les acteurs excellents (Patrick Stewart notamment prouve, s’il en était besoin, tout son talent).
Le scénario
Contrairement à la majorité des séries de la franchise et à l’instar de Star Trek : Discovery, l’histoire n’est pas constituée d’épisodes indépendants. Chaque saison peut être vue comme un seul épisode découpé en plusieurs actes.
- La saison 1 se concentre sur cette recherche d’une sœur qui se trouve en grand danger et dont les origines sont perçues comme une menace d’ampleur galactique par les Romuliens.
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Il s'avère que Dahj, tout comme sa sœur Soji, sont en fait des êtres synthétiques d'une sophistication sans précédent. Dignes représentantes de la lignée de Data, leur constitution est quasiment identique aux formes de vie biologiques.
Le problème est que, une quinzaine d'années plus tôt, des êtres synthétiques ont fomenté une révolte sur Mars qui a éliminé toute sa population. A la suite de ça, la Fédération a décrété une Prohibition sur les synthétiques qui interdit leur fabrication, utilisation et même les recherches les concernant.
Qui plus est, une antique prophétie Romulienne prévoit l'anéantissement de toutes les formes de vie de la galaxie sous la main impitoyable d'êtres synthétiques. Leur priorité est donc de trouver la planète d'origine de Dahj et Soji afin d'éradiquer tous ces robots humanoïdes.
- La saison 2[1]Bon, sachez qu’à l’heure où j’écris ces lignes, j’en suis à la moitié de la saison 2 et je suis toujours aussi enthousiaste. voit le retour de l’omnipotent Q (John de Lancie) qui, toujours dans l’optique de juger l’humanité depuis le premier épisode de Star Trek : The Next Generation, a modifié la ligne temporelle qui a laissé place à une hégémonie humaine raciste et tyrannique. À Picard de ramener l’univers dans le droit chemin.
- Dans la saison 3, le docteur Beverly Crusher (Gates MacFadden) est en grand danger et Picard doit faire appel à nombre de ses anciens membres d’équipage pour la sauver et faire face à une nouvelle menace d’ampleur galactique.
Je verrai bien ce que donnera la saison 3[2]Vus les personnages qui font leur come back, je devrais prendre mon pied 🙂 mais, pour ce qui est des deux premières, le contrat est fichtrement bien rempli.
A noter que la série a été conçue dès le départ pour ne comporter que trois saisons, ce qui devrait donner une certaine cohérence au produit fini.
Mais attention ! Pour profiter pleinement de la série, il vaut mieux être un trekkie de la première heure.
Nostalgeek
Car, en effet, le principal intérêt de cette série est la nostalgie. Au fur et à mesure des épisodes, on est ravi de retrouver nombre de personnages que l’on a pu aimer dans plusieurs séries de la franchise Star Trek. Et malheureusement, si vous ne connaissez pas — ou peu — cet univers, et notamment la série ST:TNG et les films qui lui sont liés, il sera difficile pour vous de prendre autant de plaisir que moi. C’est quasiment le seul défaut que je pourrais retenir.
Conclusion
Alors, si vous n’êtes pas rebuté(e) par Star Trek, je vous conseille ardemment de vous précipiter sur ST:PIC…
Vidéos
Trailer saison 1
Références