Permutation City
— Greg Egan
© 1994
Ma note :
Quatrième de couverture
Être une copie de soi-même, est-ce continuer à être soi-même ? C’est la question que se pose Paul Durham tandis qu’il multiplie ses doubles informatiques.
Et il fait une découverte bouleversante : c’est qu’un univers virtuel conçu d’une certaine façon n’a plus besoin d’un support matériel pour exister. L’univers réel peut disparaître, le virtuel poursuivra son expansion. Éternellement.
Paul Durham se demande avec quels êtres peupler sa création.
Mon avis
Je crois que j’ai vraiment du mal à saisir le fond de la pensée de Greg Egan.
Pour ce livre, comme pour Isolation, j’ai l’impression que l’auteur part d’une idée farfelue — à savoir un programme informatique pouvant tourner sans ordinateur comme support matériel ! — et construit autour une histoire bizarre d’entités non-corporelles existant dans un univers multi-dimensionnel que le programme a créé.
Je ne suis pas contre ce genre d’idées loufoques quand elles servent de support à une histoire humoristique ou à des récits décrivant un univers absurde auquel l’auteur ne croit pas.
Mais là, on dirait que Greg Egan croit vraiment à ce qu’il écrit et qu’il est persuadé que ses élucubrations sont possibles, explications scientifiques à l’appui. Et c’est là que le bas blesse ! Mélanger hard-science (genre dont je suis un inconditionnel) et fatras bizarroïde a été pour moi un supplice et je ne peux vraiment pas recommander ce bouquin.
Bon, en même temps je ne suis pas objectif.Greg Egan est assez réputé dans le petit monde de la science-fiction et ses récompenses ne sont pas des médailles en chocolat. Si j’étais honnête je vous dirais de vous faire votre propre idée.
Récompenses
- 1995 : Prix John W. Campbell Memorial du meilleur roman
- 1995 : Prix Ditmar de la meilleure fiction longue