Eyes Do More than See
— Isaac Asimov
© 1965
Ma note :
Dans ce (très très) lointain futur, les Hommes ne sont plus des humains. Ils n’ont plus de forme corporelle et vivent à l’état de pure énergie. Ils sont omniscients. Ils sont omnipotents. Ils sont des Dieux voguant parmi les étoiles.
Mais ils s’ennuient ferme, blasés d’avoir tout vu, tout fait, tout tenté.
Tout ? Peut-être pas. Car il y en a un parmi eux qui ne se résigne pas à l’ennui éternel et projette de se souvenir ce qu’a été « être un humain ». Il va modeler la matière qui constitue les galaxies pour essayer de retrouver leur antique forme qu’ils ont tous oubliée.
Mais attention. Faire resurgir la forme passée peut également faire resurgir… la nostalgie et un sentiment de perte immense.
Une nouvelle atypique dans l’œuvre d’Asimov car centrée sur les sentiments (tout comme Le petit garçon très laid par exemple), lui qui nous a plutôt habitué à la réflexion cartésienne. Et c’est une réussite ! bien que pas aussi attendrissante et poignante que cette dernière.
Asimov nous explique donc que omnipotence et immortalité ne signifie pas forcément « bonheur assuré ».
Notes
- Nouvelle lue dans les recueils :
- Le Robot qui rêvait
- Jusqu’à la quatrième génération
- La Pierre parlante
- Format PDF : Les yeux ne servent pas qu’à voir
- Format ePub : Les yeux ne servent pas qu’à voir