Esprit S.F.

Culture S.F. F. & F. (Science-Fiction, Fantasy & Fantastique)

Se battre et mourir (Nouvelle, 1951)

Brightness falls from the air
— Idris Seabright
© 1951

Ma note :

L’histoire

La cruauté humaine n’a pas de limite.

Ainsi, dans ce lointain futur, l’Homme, dans toute sa “magnificence”, s’est répandu à travers la galaxie, asservissant et reléguant les peuples indigènes à l’état de sous-êtres pas plus considérés que les bidonvilles dans lesquels ils s’entassent.

Pour survivre et se nourrir, il se battent à mort pour la plus grande distraction des humains.

Malgré cela, Kerr, un homme du Bureau d’Identification, tombe amoureux de Rhysha, une indigène du magnifique peuple-oiseau et tente tout pour sortir son peuple de la misère. Il risque beaucoup, notamment d’être mis au ban de la société humaine pour se fourvoyer avec une “saleté d’extraterrestre”.

Et oui ! la cruauté humaine n’a vraiment pas de limite, et l’amour n’est pas toujours le plus fort.

Mon avis

Magnifique nouvelle d’Idris Seabright (qui publiera également Les altruistes et La mézon de l’orreure) qui nous rappelle à quel point nous pouvons être des salopards. Mais également des chics types… occasionnellement.

Le thème principal de cette nouvelle, l’asservissement d’une race “inférieure” par des envahisseurs — nous ! — n’est pas sans rappeler “l’œuvre” de tous les conquérants du vieux continent lorsqu’ils croisaient une peuplade indigène : invasion, conquête, civilisation et évangélisation forcée puis, finalement, disparition d’une culture.

Bref, après avoir lu cette nouvelle, on n’est plus très fier d’être humain.

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