Star Trek : Strange New Worlds (Série TV, 2022)

Star Trek : Strange New Worlds
— Akiva Goldsman & Alex Kurtzman
© 2022 – …

Status : En cours
Saisons : 2 (20 épisodes)

Ma note :

Fort du succès auprès des téléspectateurs lors de son apparition dans la deuxième saison de la série Star Trek : Discovery, l’équipage de l’Enterprise, sous le commandement du capitaine Christopher Pike^[1]Capitaine que l’on a pu voir dans le premier épisode pilote (The Cage, 1966) et dans le double-épisode The Menagerie (1966) de la série originelle. (Anson Mount), se voit attribué sa propre série dérivée de l’univers de Star Trek. qui aura été diffusée en exclusivité sur la plateforme Paramount+ à partir du 5 mai 2022.

L’histoire

Avec ST:SNW, on renoue avec le déroulement classique des séries Star Trek, à savoir des épisodes essentiellement indépendants les uns des autres dans lesquels l’équipage poursuit sa mission de cinq ans pour découvrir de nouvelles civilisations et de nouvelles formes de vie, d’aller hardiment là où aucun homme n’est jamais allé.

À cela se rajoute un fil rouge en présentant une race extraterrestre très belliqueuse et cruelle, les Gorns^[2]Dont on a pu voir un capitaine dans l’épisode Arena (1967) qui affronte le capitaine Kirk dans une lutte sans merci., qui deviendront les croquemitaines de la galaxie.

Mon avis

Pour tout vous dire, j’étais plutôt sceptique avant de regarder cette série, la énième dans un univers déjà très riche et je me demandait ce qu’elle allait pouvoir apporter de plus.

Et bien il s’avère qu’elle est une véritable réussite, ajoutant un vent de fraîcheur à la franchise, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, les personnages sont très attachants et les acteurs (et actrices) qui les interprètent crèvent l’écran. On retrouve ainsi les personnages principaux de l’épisode pilote, le capitaine Pike, Una “Numéro Un” Chin-Riley (Rebecca Romijn, Mystique des X-Men entre autres) ou encore Spock (Ethan Peck).

Mais on retrouve aussi des personnages bien connus des fans mais qui n’étaient pas présents dans le pilote et qui font le lien avec ST:TOS : la nurse Christine Chapel (Jess Bush), le Dr. Joseph M’Benga^[3]Que l’on a pu voir dans l’épisode A Private Little War (1968) de la série originelle. (Babs Olusanmokun) et la délicieuse, encore cadette dans la saison 1, Nyota Uhura (Celia Rose Gooding).

Évidemment, en tant que grand fan, je n’ai pu que me délecter de voir l’alchimie fonctionner aussi bien, à l’instar de celle que j’avais pu adorer dans ST:TOS et ST:TNG^[4]Star Trek : The Next Generation..

Ensuite, la plupart des scénarios sont de très bonne facture^[5]A l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai visionné que la saison 1 mais le peu que j’ai vu de la saison 2 est très encourageant. et multiplie les clins d’œil à ST:TOS. A noter que le dernier épisode de la saison 1 est époustouflant, faisant référence à un non moins excellent Balance of Terror (1966) qu’il est préférable de (re-)voir avant pour complètement apprécier le résultat.

Composante non négligeable de la série — que l’on retrouve dans les séries modernes comme ST:DIS ou encore ST:PIC — les effets spéciaux sont fantastiques et l’Enterprise a subi un lifting qui le rend magnifique et crédible. On est loin des décors en carton-pâte de la série originelle 😀

Bref, un excellent ajout à la franchise que je vous recommande fortement, même s’il est préférable d’être un fan de la première heure pour pleinement apprécier cette série.

Récompenses

• 2022 : Prix Saturn Award de la meilleure série de science-fiction en streaming

Vidéos

Générique en français

Trailer saison 1

Trailer saison 2